Une règle, prévention, prévision et protection, un mot d’ordre, ralentir les écoulements pour éviter des inondations trop importantes. Ces dernières décennies, l’objectif consisté à évacuer le plus rapidement possible les eaux, ce qui pouvait engendrer d’importants phénomènes de crues sur l’aval.

Une gestion des eaux par ralentissement reste le meilleur procédé, il faut intervenir en lissant les crues, le phénomène sera moins fort mais plus long. Les zones tampons sont des ensembles de milieux comme le bocage ou les zones humides qu’il est indispensable de préserver et de restaurer. Ils ont un rôle majeur dans la préservation de la ressource en eau et de la maîtrise des ruissellements.

Entretien des cours d’eau

Le manque de débordement des cours d’eau et des fossés lors de événements pluvieux importants est aussi dû à un problème de recalibrage. Les lits, parfois trop grands et surtout trop profonds ne favorisent plus ces débordements, elle s’écoule rapidement sur l’aval en s’ajoutant aux autres écoulements du bassin. Il est donc nécessaire de redonner ce fonctionnement normal au cours d’eau en y travaillant dès la partie amont.

Diversification des écoulements

Le syndicat du Bassin Versant du Né à mis en place un protocole de gestion des eaux visant à coordonner les actions de manipulations des différents ouvrages hydrauliques dans le but de gérer au mieux les périodes de crues et d’étiages.

Devant chaque ouvrage hydraulique, une échelle limnimétrique permet la surveillance au quotidien des niveaux d’eau. En regroupant les paramètres météorologiques et les niveaux de ces échelles, les interventions peuvent se programmer à l’avance afin d’éviter un phénomène de crue trop important.