Fiche descriptive

Affluent rive gauche du Né

Longueur cours principal : 3.2km

Communes traversées : Archiac et Saint Palais du Né

Bassin versant : 580 hectares

La Font de Jaud prend sa source sur la commune d’Archiac en Charente Maritime et se jette dans le Né au niveau du bief du moulin de Rouille à Saint Palais du Né.

Il possède une dizaine de sources qui en font un bon soutien pour le Né.

Un des ses sources principales se situe au niveau de la « Font de Jaud », au cœur d’un site, autrefois occupé par une tannerie.

Ce cours d’eau reçoit également artificiellement le rejet de la station d’épuration d’Archiac, les eaux de surface du bassin versant du Né de l’agglomération d’Archiac ainsi que les eaux de sa source amont situé au hameau de Saint Pierre à Archiac

La Font de Jaud alimente une chute associée à l’ancien moulin à cassottes de Saint Palais du Né situé sur la partie aval.

Il a la particularité, sur sa partie aval, d’être souterrain sur environ 40 mètres. Une portion ou sont disposés des puits de lumières tous les 10 mètres pour faciliter le passage de la lumière.

C’est un cours d’eau pas très sinueux avec un lit d’environ 80 cm de large sur l’amont à deux mètres sur l’aval. La hauteur de berge est de l’ordre de 60cm et la pente moyenne 0.5%.

Le lit est essentiellement constitué de sables, de cailloux et ponctuellement de pierres.

La ripisylve de ce cours d’eau est parfois dense et buissonnante à totalement absente par endroits. Il traverse en majorité des zones de prairies ou il existe encore quelques élevages.

Le bassin versant est d’environ 580 hectares.

Les principaux problèmes rencontrés sur la Fond de Jaud sont le piétinement des élevages ainsi que les rejets de la station d’épuration d’Archiac.

Les principaux enjeux se situent sur la continuité écologique, la diversification des écoulements et la restauration de la ripisylve.

Le syndicat du bassin versant du Né a procédé à des travaux entre 2014 et 2015

  • Restauration de la végétation existante et re végétalisation des berges.
  • Mise en défend des cours d’eau (clôtures, passerelles, aire d’abreuvement, installation de pompes à museau).
  • Restauration des sources
  • Diversification des écoulements (création risbermes végétales et radiers minérales)
  • Continuité écologique (aménagements de prises d’eau de moulin et restauration des ponts).